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Chapitre 3: Mirajane

Chapitre 3: Mirajane
 
 
 

 
« Elfman, à chaque fois que tu ouvres le toit de cette voiture, on dirait que je suis passée dans une tornade à l'arrivée. Mes cheveux partent dans tous les sens et ne ressemblent plus à rien !»
 
Mon frère et moi roulons sur la route principale de Magnolia, en direction du lycée Fairy Tail dans ma BMW grise, le toit ouvert laissant l'air s'infiltrer.
 
Nous venions de déposer ma petite s½ur dans son centre de rééducation. Des infirmières nous avaient accueilli et présenté l'établissement. Elles avaient été extrêmement gentilles et Lisanna les avait tout de suite appréciées. Alors rassurés, nous l'avons laissés et étions partit pour le lycée.
 
Je souris en me rappelant qu'Elfman leur avait demandé de prendre soin de leur petite s½ur, comme un homme.
 
«Nous vivons à une demi-heure de la "tour du paradis" on devrait partir plus tôt le matin parce que là on va être en retard. Et un homme, un vrai, est toujours à l'heure!»
 
Je lève les yeux au ciel en entendant la réplique de mon frère. Depuis le début de son adolescence, il compare tout et n'importe quoi à la virilité et à la masculinité, allez savoir pourquoi.
 
Au début je me disais que ça allait vite lui passer, mais non. Dorénavant cette façon de s'exprimer fait partie intégrante de son caractère, à mon désarroi, car des fois, c'est vraiment du grand n'importe quoi !
 
Mes yeux dévient sur la photo d'Elfman, Lisanna et moi, celle en forme de c½ur que j'avais collée sur le tableau de bord.
 
On l'avait prise juste avant de quitter notre ancienne ville pour marquer le début de cette nouvelle aventure. Et dire adieu définitivement à l'ancienne. Ici, on fera de nouvelles rencontres. On se fera de nouveaux amis, et peut-être même que j'aurais un petit copain.
 
J'en avais eu un de petit ami là-bas. Il s'appelait Bacchus. Je suis restée avec lui tout l'année de première, on s'était mis ensemble en novembre jusqu'à ce que je quitte la ville en juillet.
 
Je ne sortais avec lui que parce qu'il était le capitaine de l'équipe de football américain, et que donc c'était le petit ami parfait pour aller avec la capitaine des pom-poms girls. Jenny disait qu'on était fait pour être ensemble. Moi, je n'y croyais pas trop mais je lui faisais confiance.
 
Jenny était ma meilleure amie depuis la maternelle, on se disait tout, et nous faisions tout ensemble. C'est Jenny qui avait suggéré de s'inscrire aux pom-poms girls pour être plus populaire. C'est elle, aussi, qui m'a suggéré d'éviter de devenir Dark Mira dès que je me mettais en colère, car elle ne voulait pas que les autres me prennent pour quelqu'un de bipolaire.
 
J'ai réussi à repousser ma deuxième personnalité, au point qu'il me faille être complètement ivre pour qu'elle se manifeste de nouveau.
 
Pour moi, elle était la meilleure conseillère au monde, car effectivement lorsque j'étais devenue la gentille Mirajane, ma côte de popularité avec énormément augmenté. Alors quand elle m'avait dit que Bacchus était amoureux de moi, je l'avais cru.
 
En y repensant, j'étais vraiment naïve, à tel point que je ne me rendais pas compte que Jenny s'était mise à me détester, à partir du moment où j'avais plus de fans qu'elle, et qu'elle espérait que Bacchus se comporte mal envers moi. Mais heureusement ce ne fut pas le cas, au contraire.
 
Je l'aimais bien, il était sympa, et il me faisait rire, mais je n'étais pas amoureuse de lui.
 
On n'avait jamais été plus loin que s'embrasser. Lui aurait bien voulu, moi je ne voulais pas. Je ne me sentais pas prête alors il ne disait rien et attendait. Il savait qu'il ne pouvait pas agir contre ma volonté.
 
Bacchus était gentil, mais je finissais souvent par m'ennuyer en sa présence. On ne faisait jamais rien de bien passionnant.
 
Il ne se rebellait jamais, suivait toujours les règles, il avait bien trop peur de perdre sa place de capitaine. Alors à mon tour, je ne disais rien et attendait. Notre histoire n'avait ni queue ni tête, et certainement pas d'avenir.
 
Il n'était même pas le cavalier parfait en soirée, du fait qu'il avait la fâcheuse tendance de boire énormément. Il finissait souvent, voire toujours, bourré. On se disputait régulièrement par rapport à ça.
 
Alors non, je n'avais pas eu de regrets en partant, sans le prévenir et n'en ai toujours pas.
 
«Tu devrais te recoiffer, s'exclame Elfman, on rentre dans le parking du lycée après la prochaine intersection.
 
Suivant son conseil, je me recoiffe au feu rouge pour essayer d'atténuer les frisottis.
 
Il ouvre mon range-CD puis le referme aussi tôt avant de le rouvrir. Il refit ces mêmes gestes plusieurs fois avant que je lui lance un regard courroucé le faisant stopper immédiatement. Sa jambe se mit alors à avoir des spasmes nerveux.
 
-Tu crois que ça va bien se passer? Finis-t-il par demander.
 
-Mais oui, pourquoi voudrais-tu que ça aille mal ? Vu comment tu es baraqué (1) personne ne va oser se moquer de toi. Au contraire, dis-je en rigolant pour le détendre.
 
-Et pour Lisanna?
 
Je ne réponds pas immédiatement, réfléchissant à sa question. Je rentre sur le parking du lycée en pensant davantage à ma s½ur qu'à ma conduite. Du coup, la voiture pile dans un crissement de pneus, juste avant de percuter un garçon et une fille juchés sur une moto. Je croyais pourtant que la place était libre.
 
-Fais gaffe, connasse ! me lance la fille aux longs cheveux noirs en me faisant un doigt.
 
De toute évidence, elle aurait besoin d'une leçon de courtoisie au volant. J'ouvre ma fenêtre et me mets à crier pour qu'elle m'entende par-dessus le grondement du moteur.
 
-Désolée ! Je n'avais pas vu qu'il y avait quelqu'un.
 
-Apprend à conduire, salope! me répondit-elle avec sa même politesse.
 
Elle m'énerve celle-là à m'insulter alors que moi je reste polie.
 
-Et toi, à pas boucher le passage, grognasse!
 
La fille ouvrit la bouche choquée, visiblement elle ne s'attendait pas à ce que je réponde.
 
Le conducteur se retourne lentement et me fixe de ses yeux verts haineux, voir même meurtrier. Des écouteurs avec des pointes sur les oreilles. Des cheveux blonds en épis et une énorme cicatrice en forme d'éclair sur la face droite de son visage, lui barrant l'½il.  Le parfait stéréotype du délinquant.
 
Génial, je venais de percuter le caïd du coin. Décidément cette journée commençait mal.
 
-Oh ! Merde. Il a pas l'air sympa lui, murmure Elfman -J'ai l'impression que tu ne vas pas survivre jusqu'à la remise de diplôme.
 
-Haha, très drôle Elfman. Si tu as d'autre blagues comme ça, vas-y dit, te gêne pas. J'aurais presque pas l'impression d'avoir insulté la copine d'un criminel, lui répondis-je sarcastiquement.
 
-Non là je n'en ai plus en rayons désolé. Mais pas contre recule avant qu'il ne décide de nous tuer tous les deux.»
 
Le type nous fixe toujours avec ses yeux assassins tandis qu'il abaisse la béquille de sa moto. Sa copine descend et me regarde avec un regard haineux - moins fort que celui du blond mais flippant quand même.- Est-ce qu'il va venir jusqu'à nous ?
 
Je cherche la marche arrière, remuant frénétiquement le levier de vitesse. Evidemment, vu que je panique légèrement, je galère à l'enclencher.
 
En plus, comme la voiture n'a que quelques mois, les vitesses sont plus dures à actionner. Le blond s'avance d'un pas. Je jette un ½il à Elfman qui me regarde désespérément en me demandant silencieusement de me dépêcher.
 
«J'arrive pas à mettre la marche arrière de cette fichue bagnole ! grognais-je -Aide-moi au lieu de rester pétrifié !»
 
Elfman n'attendit pas la fin de ma phrase pour poser sa grosse main sur le pommeau du levier et enclencher ladite vitesse.
 
Mes pneus font un bruit fracassant pendant que je commence à reculer. Je passe à côté du blond, le laissant en plan avec sa copine. Et pars me garer plus loin.
 
Nous arpentons pendant quelques minutes entre les rangers de véhicules. Il n'y avait plus une seule place. On décide d'aller voir plus loin.
 
Une fois garés, à l'autre bout du parking, loin, très loin de l'entrée, Elfman et moi attrapons nos sacs et partons à vive allure, la première sonnerie ne va pas tarder à retentir et il faut absolument qu'on aille chercher nos emplois du temps chez le responsable des secondes pour Elfman et celle de terminale pour moi.
 
On finit par grimper les marches du perron de l'entrée. Je fais un signe d'encouragement à Elfman qui part de son côté. Il me le rend et ouvre une porte.
 
D'après le plan de l'école qu'on avait feuilleté la vieille, lui devait partir sur la gauche et moi sur la droite. Il fallait que je traverse l'allée de l'entrée, avant de me trouver devant les portes qui me permettraient enfin de rentrer dans l'établissement.
 
Je regarde autour de moi pour essayer de me repérer. J'aperçois l'entrée du bâtiment.
 
Aïe, ça aurait été trop beau que ma poisse s'arrête là, mais hélas, le type blond, et le reste de sa bande se tenaient devant la porte.
 
Je décide de faire semblant de ne pas le voir et vais pour les dépasser, l'air de rien. C'est plus facile à dire qu'à faire, surtout quand un balafré me bloque volontairement le passage. Moi qui voulais me faire discrète....
 
«Tu conduis très mal, me glisse-t-il avec un ton moqueur et une pure attitude de macho.
 
Je soupire. D'accord, il ressemble à un mannequin avec son corps d'athlète et son superbe visage que je trouve extrêmement mystérieux avec cette cicatrice.
 
Mais je suis sûre qu'on trouve aussi facilement sa photo dans les fichiers de la police dans la catégorie meurtrière, que celle d'un top model, dans des magazines de mode.
 
Le blond me regarde de bas en haut en s'attardant sur ma poitrine avant de remonter pour fixer mes yeux. Ça m'est déjà arrivé qu'un garçon me scrute ainsi, mais c'est bien la première fois qu'on le fait aussi ouvertement et si près.
 
Je sens la chaleur me monter aux joues, mais je ne détourne pas les yeux, pour continuer à le défier du regard.
 
- La prochaine fois, regarde où tu vas, me dit-il d'une voix détendue, maîtrisée.
 
Il veut m'intimider et sait parfaitement comment s'y prendre. Mais je ne le laisserai pas gagner à ce petit jeu aussi facilement. Je ne suis pas du genre à faire la soumise devant un imbécile qui se prend pour Dieu.
 
J'esquisse un sourire méprisant tout en continuant de fixer ses yeux vert émeraudes.
 
- Merci du tuyau. J'y penserai peut être la prochaine fois que je conduirais.
 
- Si, un jour, tu veux qu'un vrai mec t'apprenne à conduire, je peux te donner des cours.
 
Derrière lui je vois ses amis siffler. Il y a un type, mort de rire, couvert d'un nombre incroyable de piercings, en train de taper dans le dos de son pote. Celui-ci, malgré les coups de la face percée, n'arrête pas de me siffler. Il a une énorme tignasse rousse qui me fait penser à celle d'un lion. Je le quitte des yeux pour observer le troisième, je rêve où il porte un casque de chevalier sur la tête ?
 
Je me reconcentre sur le balafré qui vient de se pencher pour murmurer à mon oreille. Ses potes rient et sifflent de plus belle.
 
-Après je pourrais te donner d'autres leçons, beaucoup plus intéressantes, et...excitantes, me murmure-t-il avec un sourire plein de sous-entendus obscènes, faisant rire et siffler ses potes, de nouveau.
 
Ils m'énervent, ils me prennent pour un animal de foire ou quoi ? Ils n'ont rien d'autre à faire ?
 
-Bon maintenant que tu as fait ton gros dur devant tes amis, tu veux bien virer du passage ?
 
Je souris devant leurs réactions, au moins j'ai réussi à leur clouer le bec.
 
Le blond esquisse un sourire encore plus méprisant que le mien. Il recule avant d'ouvrir la porte et me fait signe de passer comme le ferait un maître d'hôtel sans pour autant se pencher. Il se fiche de moi, on le sait tous les deux.
 
Je lève les yeux au ciel pour lui faire comprendre que je le trouve pathétique.
 
Je le regarde et lui fais un sourire arrogant :
 
-Oh, mais tu sais faire quelque chose ? Étonnant, je n'y aurais pas cru.
 
-Oh, mais ne t'inquiète pas, je sais faire plein de choses, tu n'imagines même pas... répondit-il avec un sourire
pervers, -je suis sûr que tu adorerais mes talents particuliers.
 
- Tu n'es qu'un sale porc ! dis-je avec mépris, malgré le feu qui brûlait mes joues, ce type ne parlait que de ça !
 
-Moi, je n'ai pas une vie déconnectée de la réalité et artificielle comme toi, ajouta-t-il avec mépris.
 
-Moi je n'ai pas une vie de looser comme toi.»
 
J'espère sincèrement que mes mots lui ont fait aussi mal que les siens. Sur cette phrase, je le dépasse et le laisse une nouvelle fois en plan alors qu'il s'apprêtait à me répondre.
 
Je me dirige vers le secrétariat. Mais avant je m'arrête en passant devant les toilettes. Puis, je repars et arrive devant une porte avec l'inscription «secrétariat». Je l'ouvre et entre.
 
Une femme avec un chignon très stricte et très serré lève ses yeux de son ordinateur tout en continuant de taper sur les touches.
 
«Bonjour, je suis nouvelle en terminale, et je viens chercher mon emploi du temps.
 
-Le directeur va vous recevoir, dit-elle d'une voix monotone – asseyez-vous.
 
Je m'installe sur la chaise qu'elle m'indique et attends. La femme recommence à regarder son écran. Un silence s'installe, rompu seulement par le bruit des touches du clavier.
 
Quelques minutes était passées, quand j'entendis la sonnerie annonçant le premier cours. J'attends encore quelques minutes avant qu'un petit homme sorte d'un des bureaux du fond suivit par un garçon blond.
 
Le même que tout à l'heure. Non mais ce n'est pas possible, encore lui, la poisse !
 
Tiens, il semble me reconnaître mais m'ignore royalement. Ce n'est pas plus mal, ça m'arrange.
 
-C'est d'accord Luxus ? demanda le vieil homme –Je ne veux aucune vague.
 
-Ouais M'sieur, grogna ledit Luxus.
 
-Maintenant file, le premier cours a déjà commencé.
 
Le blond ne répondit pas et sorti en claquant la porte.
 
Le petit homme soupira puis remarquant ma présence, il se rapprocha.
 
-Mademoiselle Mirajane Strauss ? demande-t-il une fois arrivé à ma hauteur.
 
-Oui, répondis-je en souriant.
 
-Bien, suivez-moi. Je vais vous donner votre emploi du temps.
 
Je me lève, ramasse mon sac que j'avais posé, et le suit dans le bureau qu'il avait quitté quelques instant plus tôt.
Je ferme la porte derrière moi et m'installe sur le siège qu'il me désigne :
 
-Je me présente, je suis Makarov, le directeur du lycée Fairy Tail et je suis aussi le responsable des terminales.
 
Puis il se mit à farfouiller dans ses dossiers pour en sortir un. Ce devait être le mien. Il l'ouvrit et feuilleta rapidement le contenu tout en marmonnant :
 
-Mirajane Strauss...18 ans....très bonne élève............excellente note.....................sports..... ?
 
Il releva la tête de son dossier et m'observa, je savais ce qu'il allait me demander : pourquoi est-ce que la grande championne que j'étais a soudainement arrêter les compétitions ? Dans mon ancien lycée, ils m'avaient aussi posé la question, mais je n'avais, et n'ai toujours aucune envie d'y répondre.
 
-Refus de faire du sport ? Vous m'expliquez Mirajane ?
 
Je fis les yeux ronds, je ne m'y attendais pas. Comment ça se fait qu'il soit noté ça dans mon dossier ?
 
Je passe ma main dans mes cheveux pour reprendre contenance, et réfléchis quelques instants : cette affirmation n'est pas totalement vraie, je continue de pratiquer tous les sports, j'ai juste arrêté de faire de la gymnastique.
 
-Appelez-moi Mira, s'il vous plaît, je préfère.
 
-Bien... Alors, Mira, pouvez-vous m'expliquez pourquoi votre ancien professeur de sport a noté : refuse toute activité sportive en rapport avec la gymnastique.
 
-Je n'aime pas ça, répondis-je sans réfléchir même si ce n'était pas la vraie raison.
 
-Pourtant, il est noté que vous êtes très douée en sport, et qu'il y a quelques années, vous avez même été championne en gymnastique, dit-il impressionné-Vous savez que chaque année nous faisons une compétition inter-lycées basée sur la gymnastique et le combat ?
 
Je soupire, je n'étais pas au courant et je sens que ça ne va pas me plaire comme histoire, mais alors pas du tout.
 
-Non, je ne savais pas murmurais-je, un peu blasée –Mais ce n'est pas grave vu que je n'en pratique plus et je ne suis pas intéressée par cette compétition.
 
-Savez-vous vous battre ? me demande-t-il, se fichant de ma réponse.
 
Je viens de vous dire que je ne suis pas intéressée, vous êtes bouché ou quoi ? J'inspire fortement pour essayer de me calmer, ce vieux fou est aussi têtu, et fermé qu'une huître.
 
-Un peu, répondis-je quand même, même si ce n'était pas totalement vrai.
 
Je ne savais pas me battre un peu, mais très bien. Quand j'étais petite, j'adorais me battre avec tous les garçons que je croisais et sans me vanter, je perdais très rarement.
 
Et oui, l'ange de la perfection avait été un démon. D'ailleurs à cette époque, c'était plutôt Dark Mira qui était ma principale personnalité. Mes parents, qui en avaient eu marre de mon attitude de garçon manqué, m'avaient inscrite à la gymnastique parce que c'était plus féminin.
 
Je me souviendrais toujours de la fierté et la joie qu'ils avaient eu lorsque j'avais remporté mon premier trophée. Mon c½ur se serra à cette pensée. Jamais plus je ne verrais leurs visages remplis de joie, et cela par ma faute.
 
Je ne pus continuer sur mes pensées négatives car le directeur me ramena à la réalité en déclarant :
 
-Il faudrait que j'en parle à vos parents, dit-il en lissant ses moustaches. D'ailleurs, je n'ai eu le plaisir de les rencontrer. D'habitude, dès qu'un élève s'inscrit je fais leur connaissance.
 
Aïe, ça c'est pas bon. Pour ne pas avoir à justifier le «comment-du-pourquoi» mes parents étaient morts, je ne l'avais pas mentionné sur les fiches d'inscriptions d'Elfman et moi.
 
-Mes parents sont souvent en voyage d'affaire à l'étranger vous savez, mentis-je en souriant pour ne pas qu'il remarque l'angoisse qui faisait trembler mes mains. –Ils n'ont pas vraiment le temps.
 
-C'est dommage. Mais revenons-en à nos moutons : pourquoi vous refuser de faire toute activité en rapport à la gymnastique alors que vous y êtes très douée ?
 
Mince, je pensais qu'il allait oublier cette histoire......c'est raté.
 
-Je ne pratique plus ce sport pour une raison personnelle, répondis-je au bout de quelques minutes.
 
Je venais de dire ça d'une voix maîtrisée, lui faisant comprendre que je ne comptais pas répondre à sa question.
 
-Vous ne voulez pas me dire la raison si je comprends bien. Soit, c'est votre choix, je ne vais pas insister. Lorsque vous vous sentirez prête à me le dire, sachez que je suis à votre disposition. En ce qui concerne le rendez-vous avec vos parents, je vais faire une exception et ne pas les convoquer. -Je soupir de soulagement -  Pour la gymnastique, je ne peux rien faire, vous êtes obligés de faire les sports décidés par votre professeur vu que vous l'avez choisi dans votre cursus, et je ne vais pas intervenir sur ses choix. Sur ceux, tenez, voici votre emploi du temps, votre premier cours a déjà bien commencé, dépêchez-vous !
 
Je saisi la feuille qu'il me tend et me lève sans un mot. Je n'ai plus qu'à prier pour que mon prof de sport ne choisisse pas la gymnastique.
 
-Merci, bonne journée dis-je en fermant la porte.
 
Je sors du secrétariat et regarde l'heure, j'ai 10 minutes de retard. Je regarde mon emploi du temps pour voir la salle et la matière.
 
8h00-8h45 Maths : salle 306
8h45-9h30 Littérature : amphi
9h30-9h45 Récréation
9h45-10h30 Chimie : labo
10h30-11h15 Sport
11h15-12h00 Sport
 
Au moins je n'ai pas cours l'après-midi. C'est parfait, je vais pouvoir faire un petit boulot quotidien. Je réajuste mon sac et me dirige vers cette fameuse salle 306. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que cette année sera tout sauf ennuyeuse.
 
 
(1)    Elfman à l'apparence de quand il est aux jeux magiques.
 





vers chapitre 4 : suite
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#Posté le lundi 23 mars 2015 17:03

Modifié le lundi 08 juin 2015 15:17

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